mars 2019

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A l’occasion de la 16^ème édition du Grand Est Mondial Air Ballons, la Région Grand Est souhaite associer les jeunes à cette manifestation au travers du projet « Passeport pour l’Aventure ».

« Passeport pour l’Aventure », qu’est-ce que c’est ?

C’est une action qui offre aux lycéens du Grand Est la possibilité d’agir en tant que bénévoles, en appuyant l’équipe d’organisation sur diverses missions telles que : l’assistance aux envols, l’animation, la communication, la logistique ou encore l’intendance.

30 jeunes seront sélectionnés sur motivation via le formulaire.

La fin des candidatures est fixée au 05 avril 2019, 23h59.

Un jury de sélection étudiera toutes les candidatures, et rendra sa délibération courant du mois de mai.

Les candidats sélectionnés seront avertis par mail, et seront accueillis du 23 juillet au 06 août 2019, en pension complète, sur l’aérodrome de Chambley en Meurthe-et-Moselle.

Pour connaître tous les détails, consultez le règlement.

Pour les mineurs, n’oubliez pas de télécharger l’autorisation parentale, de la compléter et de la joindre à votre candidature.

N’hésitez plus, rejoignez-nous !

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le site du Mondial Air Ballons

La semaine dernière j’ai tenté de vous en apprendre un peu plus sur le problème des déchets. Si vous l’avez loupé, vous pouvez retrouver l’article dans les actu Jeun’Est.

Si ça vous a donné envie d’agir, ça tombe bien. Aujourd’hui je vais vous donner quelques conseils pour réduire votre production de déchet.

Avant tout, je vais vous raconter mon histoire. Il y a encore peu, j’habitais en colocation à Lille (une très belle expérience). Je partageais mon appartement avec un colocataire et deux chats noirs; Lenger et Lumo. Rapidement les déchets sont devenus un problème pour nous. Nous sortions au moins deux sacs poubelle de 100 L par semaine et un peu plus pour les déchets recyclables.

Une fois le soleil couché et les humains endormis, les chats se réveillaient et attaquaient la poubelle comme Don Quichotte attaque un moulin à vent. Le matin, les humains se réveillant ils retrouvaient une poubelle retournée et les déchets éparpillés dans la cuisine.

Dans ces circonstances la réduction des déchets est devenue une urgence pour moi et je me suis mis à la recherche d’une solution. C’est ainsi que j’ai découvert le meilleur des régimes, plus efficace que Weight Watchers ou Dukan : le zéro déchet. Ainsi, j’ai pu perdre plusieurs kilos par semaine. Je suis passé d’une poubelle d’une dizaine de kilos à un petit sac de un ou deux kilos.

C’est quoi le zéro déchet ?

Le zéro déchet ou zero waste (waste signifiant « déchet » et « gaspillage » en anglais) est une démarche née dans les années 80 en réaction aux politiques publiques d’incinération. Cette démarche est souvent qualifiée  « d’extrémiste », « excessive », « bobo » (je ne comprends pas ce que ça veut dire) ou même parfois taxée  « d’anecdotique ». Cependant je ne pense pas qu’elle soit bien comprise.

Premièrement le mot « zéro » est vu comme un ultimatum et non comme un moteur. En effet il est très compliqué, voire impossible, de ne produire aucun déchet aujourd’hui. D’ailleurs dans une démarche zéro déchet on ne prend pas en compte les déchets recyclables (même si on tente de les réduire). On devrait plutôt parler de démarche « Moins de déchets » plutôt que de zéro déchet.

Ensuite, c’est avant tout un mode de vie. Lorsque l’on rentre dans une démarche zéro déchet on commence à se poser de nouvelles questions : « Est-ce que j’ai vraiment besoin de ça ? » « Par quoi je peux remplacer ceci ? », « Quelle place cela va prendre dans ma poubelle ? ». Au final souvent on rentre dans une démarche plus minimaliste.
Ne nous mettons pas la pression. On ne devient pas zéro déchet du jour au lendemain. C’est une démarche sur le long terme. Personnellement, j’aime voir ça comme un jeu. Chaque semaine un nouveau niveau. C’est également un très bon tremplin pour se lancer dans un mode de vie plus écologique de manière plus générale.

Les bases

Lorsqu’on commence une démarche zéro déchet il y a 5 R à avoir en tête .

Maintenant que vous avez compris le concept je vais vous donner quelques Eco gestes que vous pouvez mettre en place dès à présent.

• Le  vrac, c’est la façon la plus efficace de limiter ses emballages. Vous pouvez trouver des produits en vrac le plus souvent dans des magasins bio et de plus en plus dans les grandes surfaces. Il existe aussi des magasins spécialisés. Le vrac est en moyenne 30% moins cher que le même produit avec un emballage.
• Le savon solide : dans la même optique de diminution des emballages, il existe un grand nombre de produits de beauté dans une version solide. Le classique savon de Marseille, mais d’autres produits de soin existent dans ce format comme le shampoing ou le dentifrice.
• Les cotons lavables : si vous vous maquillez, c’est une option aux traditionnels cotons jetables. Ils sont fabriqués dans un tissu réutilisable et il suffit de les laver après utilisation et ils pourront être ré-utilisés pendant des années.
• Faire le marché : on oublie souvent les bons vieux marchés de quartier. Les traditionnels marchés ne sont pas aussi pratiques que les grandes surfaces. Mais contrairement aux idées reçues ils peuvent être moins chers. En plus les produits sont souvent de meilleures qualité. Et quel plaisir !
• Avoir des sacs sur soi : cela évitera d’acheter un nouveau sac à chaque passage en caisse. Et si vous faites vos courses en vrac il existe des sacs a vrac très pratiques.
• Emportez votre lunch box : si vous en avez mare des plats préparés souvent chers et pas très bons, c’est certainement la manière la plus simple d’emporter de bons petits plats partout avec vous. Vous éviterez ainsi les produits sur-emballés.
• Les produits d’occasion sont souvent très intéressants. Premièrement vous pourrez faire des économies. Et cela permet d’éviter la production de nouveaux produits et de tous les déchets qui y sont liés.
• Faire du compost avec ses épluchures. De plus en plus de villes proposent des points de composts, renseignez-vous sur celui le plus proche de chez vous. Et s’il n’y en a pas vous pouvez vous lancer dans le lombricompostage.
• Cuisinez vos restes. Vous éviterez ainsi de jeter de la nourriture et vous pourrez préparer un plat rapide.
• Réparer est une solution à ne pas mettre de côté. Vous pouvez recoudre vos vêtements, ou emporter vos objets électroniques dans un repair café s’ils sont défectueux.

Mon expérience Zéro Déchet

Grace à ces petits gestes du quotidien, j’ai pu réduire de manière importante la taille de ma poubelle. Ce qui était une contrainte est devenu un confort. Je ne me sens plus en accord avec mes valeurs écologistes. Certes je ne suis pas encore parfait, je ne suis pas au niveau de ces influenceurs qui ont pour seule poubelle un bocal en verre. Il m’arrive d’acheter des plats préparés et même parfois des biscuits sur emballés.

C’est surtout mon mode de vie qui a changé. Nous sommes à un âge ou nous avons un grand luxe : le temps (c’est certainement entre nos 15-29 ans que nous avons le plus de temps dans notre vie). Parce que oui ça prend un peu plus de temps de consommer de façon responsable. Mais prenons en l’habitude dès maintenant.
La démarche zéro déchet m’a également permis de me lancer dans une action plus écolo, de façon générale. Elle m’a permis de réfléchir à mon impact sur la planète. Mais je vous expliquerai cela plus tard.

Pour en savoir +

https://www.famillezerodechet.com / https://www.edeni.fr / https://www.zerowastefrance.org

Article rédigé par Stanislas GIELEC, Volontaire en Service Civique au sein de la Région Grand Est mission « transition énergétique et développement durable »

Afin de promouvoir l’Engagement Citoyen, la Mission Locale du bassin d’emploi de Charleville-Mézières organise, pour la première année, le Forum de l’Engagement. Il aura lieu le Vendredi 22 Mars 2019 de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30, dans les locaux de la Mission Locale au 8 route de Prix 08000 Charleville-Mézières.

Lors de cette journée, chacun pourra découvrir les différents types d’engagements possibles.

• Des jeunes engagés en Service Civique animeront certains espaces et pourront ainsi témoigner, auprès de leurs pairs, de leur expérience
• Des temps ateliers permettront l’expression sur cette notion d’engagement
• L’ensemble des acteurs impliqués sur cette thématique permettront de mettre en valeur les différentes modalités : Service volontaire européen, Réserve civique, Réserve citoyenne…
• L’Engagement en tant que compétence reconnue par les employeurs sera également au cours de cette journée.

La 15^ème édition du Mois de l’Autre a été inaugurée le mardi 5 mars au Lycée Jean Geiler de Kaysersberg à Strasbourg.  Elèves, apprentis, volontaires en Service Civique, élus, professeurs et autres invités étaient au rendez-vous, pour lancer officiellement cette période tournée vers le respect et la connaissance d’autrui.

Lors de son discours, Elsa Schalck, Vice-présidente de la Région Grand Est, souligne que « Le Mois de l’Autre n’a cessé au cours des années de démontrer toute son utilité et sa pertinence. » et qu’il s’agit « d’un mois particulier et inédit en France sous cette forme. ». Des élèves de Première Littéraire au Lycée Fustel de Coulanges de Strasbourg sont ensuite intervenus pour lire des textes liés à leur séjour de Mémoire à Auschwitz, réalisé grâce au dispositif mis en place par la Région. Salomon Lévy, vice-président honoraire du Consistoire israélite du Bas-Rhin, était ému par les témoignages des lycéens et a insisté : « sans l’autre nous ne valons rien. Les jeunes sont vecteurs de lumière et ont le devoir de mener le monde. ».

Des supports multiples et créatifs

La matinée s’est poursuivie par la présentation de différentes actions réalisées dans les lycées et Centres de Formation à l’Apprentissage. Parmi elles, une vidéo contre le harcèlement et cyber-harcèlement, réalisée par les élèves du Lycée des Métiers de Bazeille de Reims. Pauline qui a pris part à ce projet nous a précisé que « Les scènes ont été choisies collectivement, le but étant de créer un choc émotionnel chez les spectateurs. ». Les élèves du Lycée Jean Geiler de Strasbourg ont quant à eux élaboré un jeu de société « Stop’Arcel » afin de sensibiliser les enfants, les adolescents mais aussi les adultes aux questions de harcèlement. Ils sont partis du constat que beaucoup de jeunes ne se rendent pas compte de la gravité de leurs actes. D’autres ont imaginé des affiches, certains ont invité un comédien en fauteuil roulant au sein de leur lycée. Tous les supports sont donc mobilisés pour lutter contre les nombreuses formes de discriminations et de harcèlements.

L’après-midi était consacré à la réflexion et au partage d’idées entre élèves, apprentis et volontaires en Service Civique autour des thématiques du cyber-harcèlement, de l’antisémitisme et des fake news.

Une journée d’émotions, de partage et d’idées créatives, sur un fond de vivre ensemble ; pas de doute, le mois de l’Autre a commencé son chemin !

Article rédigé par Amélie Worms, Volontaire en Service Civique au sein de la Région Grand Est

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Chaque français produit en moyenne 590 kg de déchets par an. C’est un véritable problème. 99% des ressources prélevées dans la nature deviennent des déchets en moins de 42 jours. Alors comment en est-on arrivé là ?

Petite histoire des déchets

Le concept de déchet est assez récent. Durant l’ère préindustrielle le déchet n’existe pas. C’est juste de la matière dans un état de transition dont on évite tout au plus la stagnation et l’accumulation.
Au début du XIXème siècle le déchet est considéré comme une matière première. L’industrie et l’agriculture mettent à profit les résidus urbains. Ils sont transformés en objet, en énergie ou utilisé comme engrais.
A la même époque une première économie du déchet fait son apparition. Des travailleurs professionnels du déchet font le tour des villes à la recherche de ressources. On les appelle alors des chiffonniers ou des biffins.
1883 ou l’invention de la poubelle : C’est à cette date qu’Eugène Poubelle alors préfet de Paris oblige les propriétaires d’immeuble à fournir à leurs locataires des boites munies d’un couvercle pour recueillir leurs déchets.
Dès le début du XXème siècle le déchet perd peu à peu sa fonction de ressource et devient un problème. Nous entrons dans le siècle  du déchet.

Mais c’est quoi le problème des déchets ?

Aujourd’hui les déchets sont partout, dans nos magasins, dans nos placards et même dans notre alimentation.
Dans notre économie linéaire tout finit par devenir un déchet. Les déchets sont avant tout un problème de ressources. Nos déchets plastiques sont fabriqués à partir de pétrole, une ressource limitée et polluante. Mais saviez-vous que pour fabriquer nos objets en plastique l’une des ressources les plus importante est l’eau ? En effet pour fabriquer une bouteille en plastique de 1,5 litre on utilise 1l d’eau. Il en est de même pour la plupart de nos biens de consommation courante. Par exemple la fabrication d’un jean nécessite 12 litres d’eau.
D’un autre coté la fabrication de nos objets nécessite une quantité de matière insoupçonnée. 1,5 kg c’est le poids cumulé de toute la quantité de matière nécessaire à la production d’une brosse à dent. Et nos smartphones qui ne pèsent que quelques centaines de grammes nécessitent 75kg de matières, ça fait tout de suite plus lourd dans la poche.
De nombreux déchets finissent dans la nature, notamment dans les océans. Ces déchets plastique sont ensuite consommés par les animaux et terminent dans notre assiette. Plus de 60% des mollusques, du sel et des crustacés que nous dégustons sont pollués de microparticules de plastiques selon Que Choisir.

Où finissent tous ces déchets ?

Nos déchets sont quasiment invisibles dans notre vie quotidienne. Pourtant ils sont bien quelque part et pas forcément si proches de leurs source.
En France nos déchets finissent soit dans l’un de nos 126 incinérateurs soit dans l’une de nos 236 décharges. Et tout ça coute très cher. En 2014 c’est 17 milliards d’euros dépensés dans le traitement des déchets. Dans la Région Grand Est c’est 704 millions d’euros pour le traitement de déchets.
Mais pour ce qui est de nos déchets plus complexes comme les déchets électroniques c’est un long voyage qui commence. La plupart du temps, ils sont envoyés dans des pays en voie de développement comme la Chine ou l’Inde avant de repartir vers les pays du tiers monde. Là-bas, ce sont de véritables décharges à ciel ouvert qui se forment et dans lesquels vivent et travaillent de milliers de personnes dont bien souvent des enfants.
D’un autre côté, une quantité démesurée de déchets se retrouve dans la nature. Ainsi 8 millions de tonnes de plastiques finissent dans les océans chaque année, soit 206 kg par secondes. On parle même d’un 7éme continent de plastique. Dans cette zone, la proportion de plastique est supérieure à celle du plancton.

L’économie circulaire un premier pas vers la réduction des déchets.

Actuellement notre économie est linéaire. C’est-à-dire que nous sommes dans un modèle où on extrait, on transforme, on consomme et on jette.
L’économie circulaire propose un autre modèle plus durable. Au lieu d’être simplement jeté, le déchet peut devenir une ressource et retourne dans la boucle. Pour résumer le déchet des uns est la ressource des autres.

L’une de ces composantes est l’économie de la fonctionnalité. C’est-à-dire qu’on privilégie l’usage à l’achat. Sans le savoir, vous le faites peut-être déjà, en utilisant peut-être des systèmes d’auto partage comme Citiz, qui permettent de louer une voiture facilement pour tes trajets urbains ponctuel. Dans l’industrie cela prend d’autres formes : si une machine n’est utilisée que la moitié de l’année par une usine, elle peut être utilisée le reste du temps par une usine voisine (on appel alors cela l’Ecologie Industrielle et Territoriale).
L’objectif principal de l’économie circulaire est de faire en sorte qu’un outil ou un produit soit utilisé le plus longtemps possible. Tout au long de sa vie il sera utilisé par différents acteurs et sera entretenu, réparé puis démonté pour en utiliser seulement certaines parties.
Pour faciliter ce processus, lorsqu’une entreprise se lance dans un démarche d’économie circulaire, elle réfléchit à l’ensemble de la durée de vie d’un produit dès son développement on appel ceci l’écoconception.

Je pense que maintenant vous comprenez un peu mieux le problème des déchets. Revenez dès vendredi prochain pour savoir comment agir.

Pour en savoir plus : https://www.surfrider.eu/

Article rédigé par Stanislas GIELEC, Volontaire en Service Civique au sein de la Région Grand Est mission « transition énergétique et développement durable »