avril 2020

La Région Grand Est, engagée pour l’égalité femmes-hommes, fait de la lutte contre toutes les formes de violences une de ses priorités notamment en cette période de confinement où les femmes et les enfants sont fortement impactées. Le 5 avril 2020, le secrétaire général des Nations Unies a ainsi appelé « tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d’action national face au Covid-19». 

Victimes et/ou témoins de violences :

Composez le 17 (accessible 24h/24, 7j/7).

Ou contactez par SMS le 114 (accessible gratuitement 24h/24, 7j/7)

Pour fuir et rejoindre un hébergement d’urgence, appelez le 115

Pour signaler une situation ou une suspicion de violences sur mineurs, composez le 119

S’il vous est impossible de vous isoler et/ou de contacter ces numéros, rendez-vous dans une pharmacie qui alertera tout de suite les forces de l’ordre. Si le conjoint violent est présent, prononcez le code « Masque 19 » devant le pharmacien.

Pour une écoute et des informations (médicales, psychologiques, juridiques…) :

composez le 3919 (accessible du lundi au samedi de 9h à 19h)

ou prenez contact avec l’un des 13 Centres d’Informations des Droits des Femmes et des Familles (liste téléchargeable ci-dessous)

ou rendez vous sur: https://arretonslesviolences.gouv.fr/

Un service d’écoute dédié aux auteurs de violences conjugales est également accessible au 08 019 019 11 (7j/7 de 9h à 19h)

TOUS CES NUMEROS ET CONTACTS SONT ANONYMES ET GRATUITS

Vous êtes actuellement Volontaire en Service Civique « au chômage technique » ? Vous pouvez vous mobiliser dans les bureaux de postes au bénéfice des allocataires des minima sociaux.

« (…)Les volontaires qui ne sont pas actuellement en mission (cas n°2 de l’avenant type de Service Civique) ou partiellement occupés (cas n°1 et cas n°3 de l’avenant type) sont invités à se porter volontaires dans le cadre de ce dispositif ponctuel (quelques jours), qui s’adosserait au statut de la Réserve civique (instruction en cours de finalisation ; dans le cadre de la Réserve Civique, les bénévoles seront placés sous le régime d’assurance de l’entité – en cours de désignation- qui les accueille en tant que réservistes). »

Il s’agit de faire respecter la distanciation et les gestes barrière. Consultez la fiche mission :

Voici les bureaux de poste prioritaires:

FORBACH

FREYMING MERLEBACH PRINCIPAL

HAYANGE PRINCIPAL

METZ CENTRE

METZ HAUT DE BLEMONT

ROMBAS

SARREGUEMINES PRINCIPAL

THIONVILLE PRINCIPAL

Si vous êtes concerné et intéressé, merci de transmettre votre nom, prénom, mail, téléphone et bureau de poste le plus proche de chez vous par mail à jeunesse@grandest.fr.

Dès lors qu’un besoin sera identifié, vous serez contacté directement pour être mobilisé.

En terme de sécurité, de responsabilité, c’est à la structure qui accueille de garantir ses mesures.

Sur son Instagram, la Région Grand Est vous propose un challenge!

Prenez des photos 📷 depuis votre fenêtre pour nous faire découvrir le Grand Est autrement.
Publiez-les avec #grandestdepuismafenetre, ils seront partagés dans la story de @laregiongrandest.
Alors à vos smartphones 📱 😉

#GrandEst#restezchezvous#grandestparlafenetre#luniondesconfinés#marégiondepuismafenêtre#coupdecoeurgrandest#window

 » Comment bien vivre le confinement ?

C’est une situation inédite pour moi comme pour beaucoup de personnes, devoir rester chez soi alors que l’on est visiblement en bonne santé et qu’un grand soleil nous nargue en nous disant « hé oui les gars moi je ne crains rien, je suis à plus d’un mètre de distance de vous tous. ».

J’ai tenté de prendre de bonnes résolutions et de rentrer chez mes parents avant le confinement. Jeune plein d’indépendance, le retour au bercail avec ton frère et tes parents est brutal. Encore plus quand tu ne sais pas comment t’occuper. C’est là ta première erreur, ne jamais avouer que tu t’ennuies, compte sur ta mère pour te trouver des choses à faire. D’ailleurs maman si tu passes par-là, ce dont je doute, j’ai nettoyé la salle de bain.

Le premier jour tu es confiante, tu te dis chouette, tu vas en profiter pour avancer sur des projets que tu as mis en stand by : le mémoire que tu dois finir depuis plus de 2 ans, te remettre au sport car ce petit ventre un peu mou te nargue depuis trop longtemps. Lire, car ça fait très adulte de relire tes classiques, tel que Camus ou du Bergson. Passer du temps en famille, on est tous ensemble dans cette galère alors profitons-en pour resserrer les liens. ​

Soudain ta mère te dit qu’elle aimerait bien jouer à un jeu, ces mêmes jeux auxquels tu n’as pas joué depuis tes 14 ans car c’est trop la honte à cet âge-là de jouer avec tes parents. Tu te dis alors pourquoi pas, c’est parti. Quelle erreur ! Tu passes plus de temps à te disputer avec tes parents qui ne comprennent pas les règles du jeu que tu leur expliques, qu’à jouer. Un peu déçue de cette première soirée de confinement, tu pars te coucher en te disant que demain sera peut-être plus mouvementé….

Le lendemain tu es réveillé tôt, tu ne sais pas pourquoi mais ton horloge interne décide que 7h est une bonne heure pour te lever. Pas le temps de chômer ta mère te demande d’aller faire des courses, mais pas au supermarché hein au marché car « les gens sont cinglés dans les grandes surfaces ils ont quoi à aller tous les jours là-bas ? Ils sont tous agglutinés dans les mêmes rayons. De toute façon je les boycotte il faut faire vivre les petits producteurs ». Armée de ton panier, tu vas alors faire le marché en respectant les 1 mètre de distance. C’est vers 10 heures que tu rentres et tu dois encore trouver comment occuper ta matinée. 

Puis vient l’après-midi, il fait beau, ton jardin est tondu, tu improvise alors une petite séance de yoga/renforcement musculaire abdos fessier, croyant pouvoir faire disparaître ce petit bout de gras. Le même qui te nargue depuis les fêtes de Noël. Mais au bout de 3 mins les ennuis commencent. Ton chien pensant que tu veux jouer, tente de te lécher la figure. Après 2/3 esquives tu réussi à l’éloigner mais tu as perdu toute motivation. Tu finis par t’allonger sur ton tapis de yoga pour bronzer tout en éternuant et en ayant les yeux qui coulent. La pelouse ayant été coupée la veille, tu es un peu sensible quand le printemps arrive. 

Finalement tu n’es plus très zen, et tu te dis qu’après tout, regarder une série ou un film un peu intelligent ça ne peut pas faire de mal. En plus L’IDFA met en ligne plus de 200 films et documentaires de ces 20 dernières années. Tu le sais, car ta cousine prépare sa thèse et ne jure que par ces documentaires. Tu en lances donc un au hasard, aucun ne t’a vraiment donné envie mais tu tentes. Au bout de 5 minutes tu arrêtes le massacre. « Plus jamais je ne regarde ce genre de truc. » Dégoutée, tu décides de casser tes bonnes résolutions spéciales confinement. Tu te mets alors devant Netflix à regarder une comédie, en te disant que tu as tout le temps de faire du sport et de lire Bergson, et que demain tu vas vraiment t’y mettre ! Enfin tu y crois très fort…. »

Article rédigé par Emma-Louise Billaud et illustration réalisée par Hélène Delsart, Volontaires en Service Civique à la Région Grand Est.

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