janvier 2022

Découvrez le témoignage de Camille Fraccaro ambassadrice de la région Grand Est et fondatrice des Bocaux de Camille.

Un webinaire animé par Bertrand Pouget, directeur des programmes du Moovjee, Christine Borras Joly, directrice de la jeunesse, des sports et de l’engagement du Conseil Régional de Grand Est et Armelle Dugué, directrice générale et déléguée de l’OFQJ

Arthur et Victor CORDEL, de Kirschnaumen en Moselle, ont eu une idée hors du commun : parcourir la France, à vélo, à la rencontre des fromagers de nos régions.

Arthur : « L’idée m’est venue pendant le premier confinement. Je faisais mes cours de marketing en distanciel, depuis chez mes parents agriculteurs. Pour ne pas rien faire de mon temps libre, je travaillais dans cette ferme. Je cherchais aussi à réaliser mon stage de fin d’études en présentiel pour éviter le télétravail. Je me suis mis aussi au sport, et plus particulièrement au vélo, alors que je n’en avais jamais fait. Un matin, je me dis que les métiers d’agriculteur et de communiquant sont très différents, mais pas incompatibles. Je me suis alors demandé si je pouvais communiquer sur ce qu’il se fait de bien en France en agriculture.

L’idée d’un tour de France en vélo avec des rencontres d’Agriculteurs à valoriser sur les réseaux sociaux a alors germer dans mon esprit. Je voulais le faire avec un copain au début, mais il s’est un peu démotivé. En revanche, mon frère jumeau, en apprentissage en agriculture et en fromagerie, était très partant pour m’accompagner dès la fin de son année d’apprentissage. Je pensais partir seul pendant 6 mois avant qu’il ne m’annonce vouloir me rejoindre. »

Son frère le rejoint alors et veut l’aider dans son projet. Lui aussi s’est mis tardivement au vélo.

Arthur : « Nous avons ensuite commencé nos recherches de financement. Le projet était très complet : il était valorisant sur mon CV mais aussi gratifiant. Il permettait à mon frère de grandement se professionnaliser, en rencontrant des fromagers expérimentés, en découvrant des méthodes et des machines. Et en plus de tout ça, on pouvait mettre en avant des producteurs locaux.

Tout était parfait, ou presque ! La préparation en amont était franchement complexe. Heureusement, on a trouvé les financements assez vite. Notre famille nous a soutenu, nos amis et proches ont participé à une cagnotte en ligne et la Région a participé également via Expériences de Jeunesse. On avait beaucoup d’incertitudes avec le contexte sanitaire, on a donc attendu le déconfinement de juin-juillet 2021 pour démarrer notre projet.

Une fois le tour entamé, les deux frères se rendent compte que le contexte sanitaire n’est pas un frein au projet, mais au contraire une belle opportunité.

Arthur : « Les gens avaient vraiment envie de rencontrer des gens venus d’ailleurs, de voir de nouvelles têtes.

La météo n’était pas favorable cet été, mais on a toujours réussi à pédaler sous la pluie, alors que nous n’étions pas vraiment des cyclistes aguerris. Nous restions un maximum de 3 jours à un endroit, et nous aidions manuellement nos hôtes quand on restait aussi longtemps. Un tiers des nuits a été passé en tente, et le reste dans des lieux en « dur ». Il y avait une très grande hospitalité de la part de chacun de nos hôtes, il y avait énormément de belles rencontres à faire.

Nous avons eu la chance d’être hébergés par des moines et de travailler dans leur monastère. C’était unique puisqu’ils accueillent très rarement des gens venus de l’extérieur. Il y avait aussi un couple d’agriculteurs presque prêts à nous donner les clés de leur ferme, près de Châlons-sur-Saône. Ils étaient vraiment très accueillants, ils nous ont fait une visite complète et historique des alentours de leur ferme et du patrimoine ».

Aujourd’hui, le tour étant fini, Arthur aimerait continuer à faire vivre ses réseaux sociaux créés pour l’occasion. Son frère est rentré à la ferme et entre dans un parcours d’installation pour devenir agriculteur.

Arthur : « Mon frère va reprendre la ferme de mes parents, mon père étant proche de la retraite. Il compte aussi se pencher sur la fromagerie après notre expérience. Quant à moi, je continue mes études et j’ai débuté un stage.

Le projet a pris beaucoup de temps, nous aimerions refaire des petits épisodes sur une à deux semaines à l’avenir. C’était le moment de mener ce projet à bout et on l’a fait.

Je conseille à tous les jeunes de faire un voyage du même type. Il n’y a pas besoin de sortir du pays pour voir des choses exceptionnelles et pour rencontrer des gens captivants. On a la chance de vivre dans un pays riche de culture, de gastronomie et d’histoire. Et en plus, il est possible de découvrir tout ça à vélo. »

Arthur fait maintenant du vélo régulièrement et est très heureux d’avoir pu mener son projet à bien. Alors que chaque frère se concentre sur leur futur, leur page Facebook est toujours accessible. Vous pouvez y retracer l’intégralité de leur parcours, étape par étape !

Arthur a été soutenu dans le cadre d’Expériences de jeunesse en novembre 2021. Il a obtenu une aide de 2000 €

La 29ème édition du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer bat son plein ! Jusqu’au 30 janvier, tous les amoureux du genre s’y donnent rendez-vous pour découvrir une sélection de films venus des quatre coins du globe. Dix films en compétition, seront départagés et récompensés par un Jury présidé par Julie Gayet, mais aussi par le public, la critique et les jeunes du Grand Est.

En effet, durant cinq jours, la Région permet à neuf jeunes cinéphiles du Grand Est, suivant notamment un enseignement cinéma, de vivre cet évènement de l’intérieur.

Côté coulisses ils enchaînent les rencontres avec les organisateurs, les bénévoles, les réalisateurs et les professionnels du cinéma, tout en visionnant les films en compétition. A l’issue de ces quelques jours, confrontés aux mêmes exigences qu’un jury professionnel, ils rendront leur verdict et décerneront leur prix ! Suspens…

Les membres du Jury Jeunes :

• Charlotte Flechon – Lycée Jean-Baptiste Vuillaume de Mirecourt
• Manon Palowski – Lycée de la communication de Metz
• Noel Aufsatz – Lycée Jean XXIII de Montigny-lès-Metz
• Emile Andre – Lycée Privé la Malgrange de Jarville
• Loïse Salles – Lycée Marc Bloch de Bisheim
• Morgane Brucker – Lycée Stanislas de Wissembourg
• Ewan Chatelard – Lycée Sévigné de Charleville-Mézières
• Alexis Schmitt – Conseil régional des Jeunes
• Lou Anne – Lycée Clémenceau de Reims

En savoir plus sur le Festival International du Film Fantastique de Gérardmer

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Au lycée Joseph Storck de Guebwiller, depuis trois ans, un projet de classe se tient chaque année sur le thème du harcèlement et du cyber harcèlement. Cette action trouve facilement sa place dans le cadre du Mois de l’Autre, opération régionale qui prône des valeurs telles que l’altérité et la non-discrimination. La prise de conscience des élèves sensibilisés au harcèlement et au cyber harcèlement demeure l’objectif à atteindre.

Libérer la parole des élèves pour lever le voile sur le harcèlement scolaire et extrascolaire

Katia Dias, enseignante en éco-gestion au lycée Joseph Storck de Guebwiller, est à l’origine de ce « Projet harcèlement ». Initié dans l’établissement dans lequel elle enseignait précédemment, ce projet trouve son origine dans la volonté de l’enseignante de faire prendre conscience aux élèves que les mots ont un poids, et que ce poids doit être pris au sérieux.

Au cours de leur scolarité, de nombreux élèves ont dû cohabiter avec le phénomène du harcèlement scolaire, en tant que victimes, harceleurs, ou témoins. C’est pourquoi, l’objectif premier du « Projet harcèlement » du lycée Joseph Storck de Guebwiller est de libérer la parole de chacun des élèves, aussi bien les victimes et témoins, que la parole des harceleurs. En effet, selon Katia Dias, « Il n’y a pas de coupable idéal dans le harcèlement. Rien ne sert d’utiliser son énergie pour trouver le coupable, cette énergie doit être utilisée pour travailler ensemble afin de changer les habitudes des jeunes et prévenir l’impact du harcèlement et du cyber harcèlement contre lesquels les élèves font face au quotidien. »

Prévention par/pour les élèves et témoignages de personnalités comme méthode de sensibilisation contre le harcèlement et le cyber harcèlement.

Un groupe de 17 élèves volontaires du lycée Joseph Storck de Guebwiller ont souhaité prendre part au projet initié par leur enseignante Katia Dias. Préalablement sensibilisé sur le sujet du harcèlement, du cyber harcèlement et des dérives des réseaux sociaux, ce groupe de 17 élèves devra, durant l’année scolaire, mener un cycle de quatre ateliers auprès de chacune des classes qu’ils auront à sensibiliser. Un travail de fond et de forme est fait au préalable afin de préparer l’ensemble de leurs interventions.

Le cycle de sensibilisation consiste en la réalisation de quatre ateliers auprès de classes intéressées par cette sensibilisation. Pour trois des quatre ateliers, les élèves du lycée Storck prenant part au « Projet harcèlement » interviennent directement auprès des élèves d’autres classes, aussi bien de leur lycée que d’autres établissements scolaires du territoire. Ces trois ateliers permettent de :

• Présenter le harcèlement et le cyber harcèlement ainsi que les outils pour y faire face,
• Créer des affiches pour lutter contre ce fléau,
• Jouer à des jeux pour en apprendre davantage autour de cette thématique sensible.

Le quatrième et dernier atelier de sensibilisation au harcèlement et au cyber harcèlement concerne le témoignage de personnalités d’internet et de la télévision (telles qu’Ayem Nour, Scarlyy2, ou encore Marylouleloup), qui partagent auprès des classes le harcèlement qu’elles ont subi ainsi que les outils et les pratiques qui leur ont permis d’y échapper.

Cette méthode de sensibilisation semble fonctionner selon Katia Dias. En effet, l’enseignante en éco-gestion du lycée Joseph Storck de Guebwiller a notamment pu voir un certain nombre d’élèves prendre la parole pour dire qu’ils avaient pris conscience du harcèlement qu’ils subissaient ou qu’ils faisaient subir.

Enfin, les élèves sensibilisés sont unanimes pour souligner l’implication, la bienveillance et la volonté de l’ensemble des acteurs du « Projet harcèlement ».

Retrouvez les précédents numéros de Portrait :

E- Mag Portrait Jeun’Est N°9 – LOJ’Toît Jeunes

Hors-série Portrait Jeun’Est – Etre volontaire au service jeunesse

E-Mag Portrait Jeun’Est N°8 – Mobilité des Jeunes

E-Mag Portrait Jeun’Est N°7 – Expériences de Jeunesse

E-Mag Portrait Jeun’Est N°6 – LOJ’Toît Jeunes

E-Mag Portrait Jeun’Est N°5 – Entreprenariat des Jeunes

E-Mag Portrait Jeun’Est N°4 – Mobilité des Jeunes

E-Mag Portrait Jeun’Est N°3 – Experiences

E-Mag Portrait Jeun’Est N°2 – Logement

E-Mag Portrait Jeun’Est N°1 – Entreprenariat

Vous avez de 18 à 30 ans, vous êtres entreprenenur, vous avez jusqu’au 16 mars 2022 pour postuler au  « Prix Moovjee 2022 »

Changement d’angle, changement de perspectives avec les jeunes entrepreneurshttps://www.moovjee.fr/prix-moovjee-comment-ca-marche-2/

Il y a un an et demi, Maëva Zouache, originaire de Mulhouse, s’est lancée dans un projet de reconversion.

Maëva : « J’ai toujours été passionnée par la pâtisserie. J’en faisais en atelier avec ma tante quand j’étais petite. J’ai entamé un parcours professionnel en assistance de gestion. Cela ne me plaisait plus au bout d’un moment. Je voulais changer de profession, alors j’ai commencé à réfléchir à une reconversion. Et je me suis dit, pourquoi pas me lancer des ateliers de pâtisserie. C’était après tout une de mes passions.

Au début, ce n’était pas facile. J’avais du mal à formaliser le projet. Et je suis arrivé à l’idée de proposer des box culinaires sucrées, avec les ustensiles et des matières premières sèches, pas périssables, survient alors. Une fiche recette est aussi incluse pour bien réaliser l’atelier dans la box. »

Une fois les premières étapes du projet mis en place, Maëva a pu commencer à mettre la main à la pâte.

Maëva : « Je me suis approvisionnée en box et j’ai réalisé un logo avec l’aide d’un graphiste. J’ai également commandé les emballages et les ustensiles. J’attends encore quelques commandes pour améliorer la personnalisation avec des goodies. J’ai déjà fini les fiches recettes et je compte mettre un certificat de réussite pour les enfants qui finiront la recette de la box.

Je suis pleinement concentrée sur ce projet. Je fais une grande partie du travail nécessaire seule, mais mon conjoint et ma famille me soutiennent beaucoup et sont à mes côtés. »

Pour surmonter les difficultés dans la mise en place de son projet professionnel, Maeva s’est fait accompagner.

Maëva : « J’ai été suivie par l’agence Vecteur basée à Mulhouse qui accompagne des entrepreneurs. Ils m’ont grandement aidé en comptabilité, l’organisation générale, les dépenses, la fiscalité.

Il y a quelques mois, j’ai vu une publication du Grand Est sur Expérience de Jeunesse sur Facebook. Vecteur m’a aidé à faire ce dossier pour formaliser ma demande de subvention.

J’espère vraiment que ce projet fonctionnera, il me tient franchement à cœur et j’en suis passionnée. Pour moi, ce n’est pas juste un atelier, avec des petits gâteaux que nous faisons nous-même. Il y a aussi un côté ludique et amusant. Après le Covid, j’ai trouvé que les retours en famille pouvaient être difficiles, je pense que ces box seront un bon moyen de retrouver des beaux moments avec nos proches. »

Maëva compte bientôt ouvrir une page Facebook dédiée à son activité et souhaite ouvrir, à terme, un site Internet.

Maeva a été soutenu dans le cadre d’Expériences de Jeunesse en novembre 2021. Elle a obtenu une subvention de 1500 €.

L’Office franco-québécois pour la jeunesse soutient la participation de 10 jeunes entrepreneurs, professionnels, chercheurs et étudiants en agroforesterie au 5ème Congrès mondial d’agroforesterie. Organisé sur la thématique « En transition vers un monde durable » cet événement se déroulera du 17 au 20 juillet 2022 dans la ville de Québec.

Plus d’informations : https://www.ofqj.org/congres-mondial-de-lagroforesterie-2022-hybride/