Warning: Creating default object from empty value in /usr/share/nginx/archive-jeunest/wp-content/themes/movedo/includes/framework/inc/class.redux_filesystem.php on line 29
septembre 2022 - JEUN'EST
Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Search in posts
Search in pages
Archives mensuelles :

septembre 2022

Précarité menstruelle : tous les lycées concernés !

Précarité menstruelle : tous les lycées concernés ! 1024 576 admin2183

Après une première expérimentation menée auprès d’une cinquantaine de lycées lors de l’année scolaire 2021-2022 et forte de ses résultats, la Région généralise son dispositif de lutte contre la précarité menstruelle. Désormais tous les lycées du Grand Est sont concernés !

En effet, l’an dernier, 28 lycées ont été équipés d’un à trois distributeurs fournissant gratuitement des protections hygiéniques pour l’année. 22 autres établissements ont quant à eux, reçu un stock de serviettes hygiéniques mis à la disposition des lycéennes, via les infirmeries et les vies scolaires. Au total environ 20 000 lycéennes ont été concernées.

Compte tenu de l’engagement régional sur les sujets d’égalité et au regard des résultats de cette expérimentation, la Région Grand Est a décidé d’entendre son dispositif à tous les lycées et Maisons Familiales et Rurales du territoire pour l’année scolaires 2022-2023.

L’article Précarité menstruelle : tous les lycées concernés ! est apparu en premier sur GrandEst.

La Région lutte contre les déserts médicaux

La Région lutte contre les déserts médicaux 1024 576 admin2183

Pour permettre un accès égal aux soins sur l’ensemble du territoire, la Région Grand Est lutte contre les déserts médicaux et agit pour l’installation de professionnels de santé. Dans ce cadre, elle intensifie son soutien à la création et à la rénovation de leurs lieux d’exercice.

A l’occasion de la Commission permanente du 23 septembre 2022, elle s’est engagée aux côtés de cinq projets :

  • La construction d’une Maison médicale à Uxegney (88)
  • La création d’une Maison médicale à Charleville-Mézières (08)
  • L’extension d’un cabinet de kinésithérapeutes à Carignan (08)
  • La création d’une Maison de Santé pluridisciplinaire à Charleville-Mézières (08)
  • L’aide à l’équipement pour l’installation d’un médecin généraliste à Rolompont (52)

En savoir plus sur l’offre de soins en Grand Est

L’article La Région lutte contre les déserts médicaux est apparu en premier sur GrandEst.

La Bioéconomie se concrétise et s’industrialise

La Bioéconomie se concrétise et s’industrialise 1024 576 admin2183

Pour faire du Grand Est l’un des leaders européens de la bioéconomie, la Région s’engage et investit 35 millions d’euros par an à travers sa stratégie bioéconomie 2019-2022. Une stratégie qui concilie ses objectifs en matière de développement économique à son ambition écologique et agricole.

Des résultats encourageants

En  2022 la bioéconomie représente plus de 113 500 salariés, soit 8 % des emplois en Grand Est. Entre 2016 et 2022, les effectifs ont augmenté de 5,3 % contre 1,5 % d’augmentation tous secteurs confondus.

Intégrée au Business Act, cette stratégie prévoyait, entre autres, l’accompagnement de 50 projets industriels de bioéconomie d’ici 2025. Aujourd’hui, ce sont 61 projets soutenus pour près de 10 millions d’euros engagés par la Région, sur un total de 650 millions d’euros !

La stratégie a également permis l’émergence de cinq contrats de filières dont deux ont signés pendant la Foire de Châlons-en-Champagne dans le cadre de la semaine de la bioéconomie :

  • Biocarburants durables
  • Fibres végétales
  • Biointrants
  • Biotechnologies industrielles/chimie du végétal (en construction)
  • Protéines du futur (en construction)

En trois ans, la stratégie régionale a su embarquer dans son sillage plus de 300 acteurs du Grand Est pour transformer le territoire en faisant de la bioéconomie un levier de transition économique, agricole, environnementale et sociétale.

Forte de ces résultats, la Région souhaite accélérer ce développement en rapprochant agriculture, viticulture, forêt et bioéconomie au service d’une ambition commune : valoriser les productions agricole, viticole et sylvicole, qu’elles soient à destination de l’alimentation humaine et animale, de la chimie et des matériaux biosourcés ou encore des bioénergies.

Vers une stratégie « Économie du vivant »

En quoi l’agriculture pourrait-être un vecteur du développement ? Telle est la question que s’est posée la Région Grand Est, qui s’est interrogée sur la place que pourrait prendre l’agriculture dans la réponse aux grands enjeux de développement de demain.

Afin de répondre à cette question, un travail commun est en cours entre la Région et la Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est, en association avec le pôle français de référence en Europe et à l’international, Bioeconomy For Change, pour faire émerger une nouvelle stratégie « Economie du Vivant à l’horizon 2030 » qui se voudra encore plus ambitieuse, circulaire et durable que la stratégie précédente.

En savoir plus sur la stratégie bioéconomie

Découvrir le portail de la Bioéconomie en Grand Est

L’article La Bioéconomie se concrétise et s’industrialise est apparu en premier sur GrandEst.

Rencontre avec Monsieur Saïd Aalla, président de la grande mosquée de Strasbourg

Rencontre avec Monsieur Saïd Aalla, président de la grande mosquée de Strasbourg 150 150 admin2183

La grande mosquée de Strasbourg va fêter ses dix ans du 23 au 30 septembre 2022.  Quels sentiments cela vous inspire-t-il ?

Que le temps passe vite ! 10 ans déjà ! Je ressens surtout un sentiment de fierté :  en 10 ans, la mosquée a pris ses marques en devenant la plus importante institution musulmane de notre région. Les Musulmans en sont fiers et nos concitoyens l’ont adoptée.  Et puis surtout, cette mosquée a été réalisée en partenariat avec les collectivités locales, ce qui fait qu’il ne s’agit pas là d’un projet mené uniquement à l’adresse des Musulmans ; c’est un projet alsacien et strasbourgeois, que chaque citoyen peut s’approprier. Nous accueillons à la mosquée toute personne qui souhaite la visiter, croyants ou non-croyants. Elle est ouverte sur la cité.

C’est aussi un sentiment plaisant et rassurant que de voir qu’après ces 10 années, la jeunesse est désormais présente pour assurer le relai ; il y a eu, avant nous, une génération de bâtisseurs et nous allons d’ailleurs profiter de ce temps de fête pour leur rendre hommage. Aujourd’hui, il y a une jeune génération qui prend le relai et qui est en phase avec son temps. Nous comptons sur elle pour continuer le chemin.

Vous étiez présent à l’inauguration de la mosquée le 27 septembre 2012, quel est le moment qui vous a le plus marqué ?

Ce qui m’a le plus marqué, c’est de voir la diversité des personnes qui étaient présentes ou représentées, car nous avions manqué de place pour accueillir tout le monde. Il y avait beaucoup de responsables politiques et religieux.  La séquence la plus importante à mes yeux réside dans la parole commune portée par les cultes et exprimée par le grand rabbin Gutmann[1].  C’était un instant fort dans un moment aussi symbolique que celui-ci à savoir l’inauguration d’un lieu de culte musulman, le premier dans notre région.

Présider une mosquée en Alsace, c’est une chance ?

Je ne sais pas si nos amis des autres régions peuvent penser les choses différemment mais oui, nous avons de la chance d’être en Alsace. Ici, le rapport à la religion est paisible et nous n’avons pas le même type de rapports conflictuels que l’on peut trouver dans d’autres régions. Nous sommes évidemment parfois influencés par des histoires nationales, nous ne sommes pas à l’abri de ce qui se raconte dans les médias mais il n’en demeure pas moins que le citoyen d’ici vit un rapport serein avec les religions ; même s’il n’est pas croyant lui-même, même s’il n’est pas pratiquant, il n’y a pas d’hostilité flagrante. En Alsace, le réseau interreligieux est très puissant, c’est un levier très important sur lequel on peut s’appuyer. Le fait religieux est présent dans la cité, il est régulièrement invité dans le paysage sociétal et il est présent au sein de nos institutions, que ce soit à la Région Grand Est avec le Comité interreligieux auprès de la Région – ce qui est tout de même un phénomène exceptionnel dans une collectivité- , ou par le fait que des élus et des chargés de mission soient en charge de cette thématique au sein des trois collectivités territoriales : Ville, Collectivité Européenne d’Alsace et je viens de le mentionner, Région Grand Est.  Si nous ajoutons à cela la relation qui existe entre les différents cultes, on voit qu’il y a ce qu’il faut pour créer une ambiance fraternelle. Quand une communauté traverse une difficulté, tout le monde se met derrière et quand il y a des moments de joie, tout le monde est présent aussi.

Pour réaliser cette mosquée, nous avions le choix entre deux façons de faire : soit en achetant nous-même un terrain et en faisant les choses en restant renfermer dans notre communauté soit en sollicitant la société civile par la demande de l’obtention d’un bail emphytéotique.  C’est le choix que nous avons fait et ceci, comme je l’ai expliqué plus haut, pour que tous nos concitoyens puissent accompagner ce projet. Ici, les trois collectivités ont été présentes pour accompagner, puis pour subventionner la construction de ce que nous appelons « La grande mosquée de Strasbourg », ce qui est, je le redis, exceptionnel en France.  Lors du concours d’architecture, les élus de ces collectivités étaient représentés de même que les architectes et les services d’urbanisme municipaux ainsi que les représentants de cultes. Un des bureaux d’architecture avait proposé un projet très proche de ce que l’on peut voir dans un pays maghrébin et nous l’avons rejeté car, tout simplement, ce n’était pas un projet pour Strasbourg. Nous souhaitions un projet qui s’inspire un peu de l’architecture alsacienne, qui s’intègre parfaitement dans le paysage avoisinant et qui ne heurte pas l’œil.  Et puis il y avait eu la déclaration de 1998 des quatre cultes reconnus[2], qui a permis de convaincre les politiques que les musulmans avaient besoin d’un lieu de culte digne, qu’ils avaient le droit de l’avoir. Cet appui de la part des quatre cultes nous a rendu service à nous mais il a aussi facilité la prise de décision politique, les élus hésitant à s’aventurer dans ce premier projet de construction de mosquée. Je rappelle qu’au moment où il a été mis sur les rails, il n’y avait aucun antécédent ici et nous n’avions aucune expérience. Par le soutien des autres cultes, notre position s’est trouvée confortée. Tout ce climat-là rend notre région hors du commun. Je pense qu’elle devrait servir de laboratoire et de modèle pour le reste de la France mais malheureusement tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. C’est dommage.

Comment voyez-vous l’avenir des citoyens français musulmans sur notre territoire ?

Les Musulmans présents sur notre territoire sont, pour la plupart, des citoyens français. Ils sont bien intégrés, la France est leur pays. Pourtant, de nos jours, un Musulman n’est pas systématiquement perçu comme un citoyen français de confession musulmane, on perçoit d’abord sa religion puis sa citoyenneté. C’est regrettable. La jeunesse d’aujourd’hui qui est issue de parents ou de grands-parents, voire d’arrières grands-parents émigrés, sont Français et fiers de l’être. Quand les jeunes vont dans leur pays d’origine pendant les vacances ou autre, ils se sentent comme des Français en vacances.  Ils ne parlent plus, pour la plupart d’entre eux, la langue du pays, bien que certains aient fait de cette double appartenance une vraie richesse.  Je pense qu’il est temps de cesser de renvoyer notre jeunesse à ses ancêtres, à ses origines et qu’il est temps de la traiter comme des citoyens à part entière.

Par ailleurs, la société traverse régulièrement des moments difficiles, des moments de crainte, d’interrogation, de doutes, et ces moment-là rejaillissent parfois sur la communauté musulmane. L’islam occupe aujourd’hui une partie importante dans le débat public et est souvent présent dans les débats de société. Je pense que l’islam a aujourd’hui passé le cap de l’interrogation quant à la nécessité de sa présence sur notre territoire, il est là, il fait partie du paysage. Bien sûr, cela revient amplement à la communauté musulmane d’organiser son champ religieux pour qu’il puisse être plus adapté et en phase avec la réalité. Nous connaissons quelques difficultés mais je crois qu’il y a assez de maturité chez les responsables musulmans, notamment religieux, et dans une grande partie de notre communauté, pour avoir une conscience vive du rôle que nous devons jouer dans l’amélioration de notre image qui est parfois encore trop négative. Ceci dit, il faut toutefois souligner que, par moment, nous subissons les répercussions de choses dont nous ne sommes pas responsables et qui nous mettent dans la situation de nous justifier pour des faits dont nous ne sommes pas à l’origine.

Cette notion d’Islam de France ou d’Islam en France, comment la comprenez-vous ?

Je comprends que l’islam doit s’adapter au contexte et qu’il le fait parfaitement. Si je mesure le chemin parcouru depuis les années 80 -car c’est à cette période-là que la première mosquée a été achetée à Strasbourg en 1982-, que je mesure le chemin parcouru jusqu’en 2012 -inauguration de la grande mosquée- et celui parcouru jusqu’à maintenant, je vois un chemin formidable durant lequel la communauté a évolué et a appris à vivre avec ses concitoyens. Je crois que l’Islam de France est là, dans sa maturité, dans son intégration, dans le sentiment d’aisance qui a grandi. Je comprends « l’Islam de France » comme un islam qui est en phase avec ses concitoyens, avec les valeurs de la République qui l’a accueilli. Je crois que c’est cela l’Islam de France et rien d’autre.

Il y a environ 2500 mosquées en France : est-ce que l’on peut lire, dans ce chiffre, une réponse positive de la part de la France dans son accueil de la communauté musulmane, même si cela a pris un certain temps ?  Finalement, on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas eu d’accueil ?

Non, on ne peut pas le dire. Il est important de reconnaître les efforts faits par les pouvoirs publics. Et effectivement, le nombre de mosquée qui est à ce jour de 2500 à 3000 sur le territoire national montre qu’il y a eu un accompagnement des pouvoirs publics pour permettre aux citoyens musulmans de mieux s’intégrer.  Il n’y a pas de financement mais il y a la mise en œuvre de facilités pour l’acquisition des terrains par le biais de baux emphytéotiques par exemple, ou par des mises à disposition de locaux. Aujourd’hui, si on regarde en Alsace et tout particulièrement à Strasbourg et dans l’Eurométropole, on voit qu’il n’y a pas un quartier qui ne soit doté d’un lieu de culte.  On est sorti de « l’islam des caves », de « l’islam des appartements » et les musulmans peuvent désormais fréquenter des lieux dignes. Mais je tiens à souligner encore que le changement s’est aussi fait au niveau de la communauté, voyez comme la mentalité a changé, a évolué, comment elle a intégré les valeurs du pays. Reste que ce n’est pas toujours parfait mais il y a eu et il y a toujours des efforts considérables qu’il faut saluer.

Qui sont faits de part et d’autre ; c’est un chemin commun ?

Tout à fait.

Qu’est-ce que vous diriez à cette jeunesse qui se cherche dans son identité, dans son rapport à la religion musulmane, parfois avec beaucoup de naïveté, parfois avec de la violence. Qu’est-ce que vous auriez envie de lui dire aujourdhui ? Comment avez-vous envie de lui prendre (ou tendre) la main ?

Nous sommes parfois dans une certaine contradiction malgré les 2500 mosquées dont nous venons de parler car nous manquons tout de même de lieux de cultes. Je m’explique : durant les années 1980-1990, les pouvoirs publics ne se sont pas rendus compte du besoin des communautés en matière de locaux dignes pour pouvoir encadrer la pratique religieuse. Ce faisant, on a laissé à l’écart des lieux de culte une grande partie de la communauté musulmane, les jeunes tout particulièrement, ce qui fait qu’aujourd’hui ce sont Internet et les réseaux sociaux qui posent le cadre (un certain cadre) de l’Islam par la bouche de personnes malveillantes qui trouvent là des proies faciles.  On regarde les quelques ratés de l’encadrement car il y en a et il y en aura peut-être encore mais il faut aussi regarder toute la jeunesse qui a été sauvée par les lieux de culte. Je crois que lorsque les jeunes fréquentent les mosquées, ils s’immunisent contre ces dérives.  Si nous n’avions pas ces lieux, si nous n’avions pas ces imams qui s’impliquent dans la vie quotidienne des croyants, nous connaîtrions des conséquences plus dramatiques que celles que nous connaissons aujourd’hui. Il y a encore des efforts à faire, bien sûr, et c’est pour cela que la grande mosquée ne se contente pas d’œuvrer à l’intérieur de ses murs mais qu’elle s’active aussi à l’extérieur. Son but est de toucher cette partie de la communauté qui ne fréquente pas les lieux de culte. Nous allons à la rencontre de ces jeunes qui sont désintéressés ou bien qui ne sont pas convaincus par le fait de fréquenter une mosquée, ou pour qui la religion n’est pas la priorité, mais qui sont tout de même des proies faciles pour les réseaux malveillants. Malheureusement, nous n’avons pas assez de moyens pour toucher tout le monde et il est clair qu’aujourd’hui les réseaux sociaux font beaucoup de dégâts. Heureusement que nous avons une partie de nos imams qui sont jeunes, qui connaissent les réseaux sociaux et qui y sont également présents. Ils essayent de modifier la tendance et d’influencer cette jeunesse pour qu’elle puisse être préservée.

Nous allons terminer notre entretien par deux petites questions :

D’abord, pouvez-vous nous dire quelques mots sur le programme des festivités 

La mosquée ne célèbrera pas ce 10ème anniversaire entre musulmans. Elle va ouvrir ses portes à tous nos concitoyens et leur proposera de participer à ces festivités. Un village culturel prendra place pendant 10 jours sur l’esplanade de la mosquée. Tout le monde sera le bienvenu pour participer à des ateliers, des animations, des moments festifs, des moments ludiques pour les enfants.

Nous rendrons également un hommage aux anciens de la grande mosquée. N’oublions pas que nous allons célébrer deux évènements : le 10ème anniversaire de l’inauguration de la grande mosquée de Strasbourg et le 40ème anniversaire de la création de la première mosquée strasbourgeoise située Impasse de mai.  Ces deux évènements en un représentent le travail fourni par nos anciens, des gens simples pour qui un lieu de culte était important. Nous leur rendrons hommage ainsi qu’à ceux qui nous ont quitté.

Conférences, projections, expositions, etc. seront au programme pour jalonner ces dix jours.

Où trouver ce programme ?  Voir le site de Grande Mosquée www.mosquée-Strasbourg.com

Dernière question : quels sont vos vœux pour l’avenir ? Pour cette mosquée ?

Mon vœu est que notre mosquée continue de servir, qu’elle continue à être au service des gens, musulmans et non musulmans, qu’elle demeure un lieu où on se sent bien accueilli. Ensuite, notre patrimoine, c’est notre jeunesse : il s’agit donc de préparer le citoyen de demain, de préparer la relève en laissant à cette jeunesse l’occasion de s’impliquer d’avantage, pas seulement au travers du bénévolat mais également dans la prise de décision. C’est là mon espoir pour l’avenir : que cette jeunesse ne se renferme pas sur elle-même mais continue le chemin de l’ouverture, du dialogue et de l’échange parce que c’est notre garantie à tous d’avoir un monde de paix. Et je crois que, avec la présence d’un imam jeune et dynamique, c’est une chose qui est envisageable.

[1] Écouter le discours sur la vidéo : http://cibr.fr/nodeorder/term/1/inauguration-de-la-grande-mosquee-de-strasbourg-discours-du-rabbin-gutman

[2] Cultes catholique, protestant luthérien, protestant réformé et juif

Annuaire des associations

L’article Rencontre avec Monsieur Saïd Aalla, président de la grande mosquée de Strasbourg est apparu en premier sur GrandEst.

Journées Européennes du Patrimoine

Journées Européennes du Patrimoine 1024 576 admin2183

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, samedi 17 et dimanche 18 septembre 2022, la Région Grand Est ouvre ses bâtiments au public, à Metz, Châlons-en-Champagne, Nancy, Troyes et Charleville-Mézières. Le thème retenu pour cette 39ème édition est « Patrimoine durable ».

Pour la Région Grand Est, l’objectif est de faire découvrir au public des bâtiments chargés d’histoire, de présenter la collectivité et son action ainsi que de mettre en valeur les études de l’Inventaire général (service de la Région), sur le territoire. Composé d’experts, l’Inventaire général a pour mission d’effectuer un recensement et une étude systématique de l’ensemble du patrimoine architectural et mobilier du Grand Est.

La Région Grand Est ouvre ses portes au public

  • A l’Hôtel de Région à Metz – Place Gabriel Hocquard
    Anciennement Abbaye Saint-Clément dont la construction a été achevée en 1735, ce bâtiment chargé d’histoires a eu plusieurs fonctions – abbaye de bénédictins puis collège de Jésuites – avant de devenir l’Hôtel de Région de Lorraine.
    Visite guidée de 14h à 18h samedi 17 et dimanche 18 septembre.
    Sur inscription au 03 87 33 60 00.
    Une exposition sera également visible dans les locaux de l’Hôtel de Région de Metz : « Saint-Clément : de l’Abbaye Saint-Clément à l’Hôtel de Région »
    Visite libre samedi 17 et dimanche 18 septembre de 14h à 18h
  • A l’Hôtel Ferraris à Nancy – 29 rue Haut-Bourgeois
    Hôtel particulier du XVIIIe siècle célèbre pour sa fontaine de Neptune, il abrite actuellement le siège du service de l’inventaire du patrimoine de la Région Grand Est. L’hôtel de Fontenoy attenant, actuellement Cour administrative d’appel, sera également ouvert au public.
    – Visite guidée toutes les heures, de 14h à 18h les samedi 17 et dimanche 18 septembre.
    – Visite contée proposée aux enfants de 6 à 12 ans (accompagnés d’un adultes) pour découvrir la vie quotidienne dans une demeure du 18ème siècle. Samedi 17 septembre à 10h30.
    Inscriptions obligatoires à inventairepatrimoines@grandest.fr
  • A l’Hôtel de Région à Châlons-en-Champagne – 5 rue de Jéricho
    Construit en 1897, le Séminaire Sainte-Croix (établissement d’enseignement supérieur catholique destiné à former des prêtres) est devenu 100 ans plus tard l’Hôtel de Région de Champagne-Ardenne.
    – Visitez les bâtiments de cet ancien grand séminaire du diocèse et sa chapelle. Visite guidée de 14h à 18h samedi 17 et dimanche 18 septembre. Inscription obligatoire à inventairepatrimoines@grandest.fr
    – Découvrez les métiers et missions de l’Inventaire général du Patrimoine culturel et du Comité d’Histoire Régionale. Déambulation libre samedi 17 et dimanche 18 septembre de 14h à 18h.
    Une exposition sera également visible dans les locaux de l’Hôtel de Région à Châlons : « Regards sur le patrimoine juif dans le Grand Est ». Visite libre samedi 17 et dimanche 18 septembre de 14h à 18h.
  • A la Maison de l’Ardenne à Charleville-Mézières – 18 bis avenue Corneau
    La Maison Blairon, plus connue sous le nom de maison de l’Ardenne, accueille aujourd’hui la Maison de Région de Charleville. Cette villa, construite par les architectes Eugène Chifflot et Robert Colle, est partiellement classée et inscrite au titre des monuments historiques.
    Visite guidée à 10h et à 14h30, uniquement samedi 17 septembre.
    Inscription obligatoire au 03 26 70 86 30 et maison.charleville-verdun@grandest.fr
  • A l’Hôtel de Marisy à Troyes – 9 rue Charbonnet
    Hôtel particulier du XVIe siècle et chef d’œuvre de la Renaissance, ce bâtiment abrite aujourd’hui la Maison de Région de Troyes. Visite guidée de 9h à 12h et de 13h30 à 17h, uniquement le samedi 17 septembre.
    Inscription obligatoire à maison.troyes-chaumont@grandest.fr

 

Découvrez les bâtiments régionaux :

Toute la programmation de la Région Grand Est

 

L’article Journées Européennes du Patrimoine est apparu en premier sur GrandEst.

Délégation de professionnels du Grand Est au Sunny Side of the Doc

Délégation de professionnels du Grand Est au Sunny Side of the Doc 150 150 admin2183

Après une édition entièrement digitale en 2021, le Sunny Side of the Doc était cette année de retour à la Rochelle du 20 au 23 juin 2022.


Ce festival qui rassemble plus de 2200 participants de 60 pays s’adresse aux créateurs de contenu (producteurs et réalisateurs), aux décideurs (diffuseurs, stremers, fondations, musées, réseaux sociaux, agents de vente) et aux personnes impliquées dans la création de contenu (archives, musique…), tant pour les documentaires linéaires que pour les récits numériques et les expériences immersives.

La Région Grand Est a accompagné une délégation de douze professionnels régionaux, pour lesquels une présence au Sunny Side of the Doc représentait une belle opportunité de renouer avec leurs contacts et de faire avancer leur projets en cours de développement.

Disposant d’un stand régional au coeur du marché professionnel, ces derniers ont pu profiter de cet espace pour y organiser leurs rendez-vous et inviter leurs partenaires lors d’un cocktail organisé le 21 juin.

L’article Délégation de professionnels du Grand Est au Sunny Side of the Doc est apparu en premier sur GrandEst.

Forum Alentours – Rendez-vous de la coproduction rhénane

Forum Alentours – Rendez-vous de la coproduction rhénane 1024 682 admin2183

L’événement annuel phare des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de France, d’Allemagne, du Luxembourg, de Belgique et de Suisse a réuni près de 300 participants à Strasbourg !

Cette nouvelle édition a débuté le 28 juin par l’étude de cas du film d’animation Icare, en présence du réalisateur Carlo Vogele, de la productrice Katarzyna Ozga et du producteur Laurent Witz, suivie de la projection du film. Les participants se sont ensuite retrouvés pour l’ouverture officielle du Forum Alentours à l’Art Café.

Les deux journées suivantes se sont déroulées au Théâtre du Maillon de Strasbourg. Cette année, 25 projets documentaires et fiction ont été présentés durant les sessions de pitchs. Le programme comprenait également des tables rondes variées autour de la coproduction, le développement de contenus ou encore la parité dans le milieu du cinéma et de l’audiovisuel.

Des rendez-vous One to One ont cette année encore donné l’opportunité à une centaine de producteurs et financeurs de trouver des partenaires des pays frontaliers.

 

Découvrez le Forum Alentours sur Facebook !

L’article Forum Alentours – Rendez-vous de la coproduction rhénane est apparu en premier sur GrandEst.

Colloque scientifique « Destin(s) de la Grande Région – Les Hommes et les frontières »

Colloque scientifique « Destin(s) de la Grande Région – Les Hommes et les frontières » 1024 461 admin2183

Le mardi 21 juin et le mercredi 22 juin 2022 s’est déroulé à Esch-sur-Alzette et Villerupt le Colloque scientifique « Destin(s) de la Grande Région – Les Hommes et les frontières », organisé par la Région Grand Est dans le cadre de la présidence française de la Grande Région.

Une cinquantaine de participants se sont réunis pour découvrir les travaux des neufs lauréats sélectionnés dans le cadre de l’appel à contributions écrites « Destin(s) de la Grande Région ».

Ces présentations et échanges se sont articulés autour de trois séquences thématiques :

  • Appartenances et obédiences en période de guerre
  • Epreuves et renouveaux économiques
  • Mutations intellectuelles et culturelles

Le mardi 21 juin, les participants ont aussi pu profiter d’une « Promenade architecturale Esch-sur-Alzette (1850 – 1950) : un creuset européen d’architecture », et ainsi découvrir la ville sous un nouvel angle.

Durant le colloque scientifique, des podcasteurs et scénaristes sélectionnés ont aussi eu l’occasion de rencontrer les lauréats et d’échanger avec eux au sujet de l’adaptation artistique de leurs travaux.

Les « Destin(s) de la Grande Région » ont de beaux jours devant eux : publication grand public et académique, podcasts, suite des ateliers d’écriture à l’attention des scénaristes.

 

Restez informés des avancées des Destin(s) de la Grande Région

L’article Colloque scientifique « Destin(s) de la Grande Région – Les Hommes et les frontières » est apparu en premier sur GrandEst.

#GEN : l’événement business et numérique !

#GEN : l’événement business et numérique ! 1024 576 admin2183

Pour sa dixième édition, #GEN, l’événement business et numérique du Grand Est vous donne rendez-vous les 8 e 9 septembre 2022, au Centre des Congrès Robert Schuman de Metz.  Depuis dix ans, #GEN rassemble les acteurs du numérique, économiques et institutionnels, pour réfléchir, promouvoir et développer ensemble le numérique sur le territoire du Grand Est et de la Grande Région.

S’engager pour un numérique responsable

La digitalisation croissante des activités économiques et du quotidien, ne portera durablement ses fruits que si elle est accessible et maîtrisée par tous, et en cohérence avec la transition écologique. C’est tout l’enjeu du numérique responsable. La Région partenaire de #GEN, encourage les initiatives des territoires et valorise, les acteurs du Grand Est qui s’engagent dans cette direction. Deux journées thématiques sont ainsi organisées sur stand (G2) :

Jeudi 8 septembre 2022

Une journée dédiée à l’inclusion numérique avec l’occasion de rencontrer :

  • Le Hub’Est, le hub régional de l’inclusion numérique qui coordonne et anime les acteurs régionaux
  • Le réseau régional des tiers-lieux du Grand Est, qui accompagne l’émergence des tiers-lieux régionaux, partage les savoirs, et valorise les actions de chacun
  • L’initiative Refugeek, portée par Simplon et Alsace Digitale, qui vise à former les réfugiés aux usages numériques pour une meilleure intégration.

Temps  forts :

  • A 11h, une conférence présentera des tiers–lieux du Grand Est qui accompagnent les entreprises dans leur démarche d’inclusion numérique.
  • A 16h30, le GET (Grand Est Transformation) Numérique, centre régional de ressources et d’expertises numériques, lancera sa communauté « Numérique Responsable », pour fédérer les offreurs de solutions sur cette thématique.

Vendredi 9 septembre 2022

Cette journée mettra à l’honneur les défis environnementaux du numérique avec la présence sur le stand de la plateforme régionale :

  • So Rezo qui valorise les solutions innovantes à impact positif du Grand Est à destination des entreprises du territoire
  • Emmaüs connect qui agit sur l’exclusion numérique et sur le réemploi informatique solidaire
  • Deux éco-organismes, Ecologic et Ecosystem.

Temps forts :

  • A 11h seront présentés les premiers résultats d’une étude sur le réemploi solidaire des ordinateurs par Emmaüs Connect et ses partenaires.

En avoir plus sur #GEN

 

 

L’article #GEN : l’événement business et numérique ! est apparu en premier sur GrandEst.

Rentrée scolaire : accélérer la transformation écologique des lycées

Rentrée scolaire : accélérer la transformation écologique des lycées 1024 457 admin2183

A l’heure où les lycéennes et lycéens du Grand Est font leur rentrée, la Région est plus que jamais à leurs côtés pour leur garantir un avenir plus clair et plus durable. Écologie, formation, emploi, la collectivité accroît son engagement sur des sujets majeurs : plus d’investissement pour des établissements énergétiquement sobres, plus de formation pour des métiers porteurs et plus de perspectives pour les habitants et les territoires.

Des lycées durables pour une planète plus habitable

Pour un monde meilleur dès le lycée, la Région déploie à grande échelle un plan Lycées verts destiné à accélérer la transition écologique et énergétique des établissements du Grand Est. Équipements en panneaux solaires, en toiture, généralisation des LED, raccordement aux réseaux de chaleur collectifs, etc. sont autant d’exemples concrets de l’action régionale pour rendre les lycées plus durables et sensibiliser et se réinventer.

En effet, Le Grand Est sera assurément un territoire à énergie positive et bas carbone à l’horizon 2050. Les moyens mobilisés par la Région sont à la hauteur des enjeux : 250 millions d’euros pour élargir le plan Lycées verts d’ici 2023. Objectifs : baisser de 40 % la consommation d’énergie des établissements d’ici 2030 et augmenter de 50 % le recours aux énergies renouvelables.

Concrètement, un audit a mis en avant 124 lycées du territoire qui pourront compter sur l’installation d’instruments de mesure et de régulation de la dépense énergétique. De quoi améliorer  leurs performances et diminuer leur utilisation d’énergie. 44 autres lycées profiteront, quant à eux, de travaux d’isolation et de rénovation – toitures, murs, fenêtres, protection solaire – pour renforcer la gestion intelligente de leurs flux d’énergie.

La Région relève le défi du « manger sain »

Malgré le contexte d’inflation, la Région s’engage à proposer des aliments de qualité, locaux et produits sainement dans la restauration collective. Pour y parvenir elle mise sur un programme dédié à une Alimentation Durable et Autonome en Grand Est (ADAGE) 2022-2024. L’objectif est de penser une offre mettant à disposition 2/3 de produits locaux, dont 1/3 en bio d’ici 2030 pour faire évoluer les pratiques d’achat et de consommation en faveur de produits de proximité, frais et de qualité dans tous les établissements gérés par la collectivité. En sachant que plus de 25 millions de repas y sont servis chaque année, c’est un potentiel de débouchés indéniable pour les filières de production locales.

Faciliter l’insertion professionnelle des jeunes

Pass Mobilité Formation : un aller simple pour la réussite

Face aux tensions de recrutement, la Région réagit et développe un ambitieux Plan Emploi Compétences composé, entre autres, de deux aides cumulables : le Pass Mobilité Formation et la prime d’entrée en formation. Ces aides sont accessibles à tous les demandeurs d’emploi, jeunes et adultes, inscrits dans une formation financée par la Région Grand Est, ciblant des métiers en difficulté de recrutement : hôtellerie et restauration, industrie, transport, agriculture, artisanat, sanitaire et social, bâtiment, numérique, maintenance des véhicules, filière bois, etc. Elles sont collectives ou
individuelles, qualifiantes ou professionnalisantes. D’une valeur de 1 000 euros, l’aide de la Région financera, au choix :

  • L’acquisition d’une voiture ou d’un véhicule deux-roues motorisé (scooter, moto, etc.) avec certificat Crit’air 2 ou Crit’air 1
  • L’achat d’un abonnement TER couplé à celui d’un vélo ou d’un vélo à assistance électrique
  • La préparation de la partie conduite du permis de conduire.

En savoir plus

Le PACE, sésame des jeunes de 18 à 29 ans

Diplôme non valorisé ou inexistant, manque d’expérience, chômage longue durée, etc. ces situations bloquantes pour les jeunes mobilisent plus que jamais la Région. Aussi, dans le cadre du Plan Emploi Compétences, la Région a créé le Parcours d’Acquisition des Compétences en Entreprise (PACE). Depuis 2021, elle y consacre 16,8 millions d’euros pour lever toute barrière à l’embauche en assurant à l’entreprise l’absence totale de « reste à charge ». Le principe est simple : un stage de six mois en entreprise permet de se forger une expérience professionnelle. Si c’est une réussite, l’embauche peut être une issue. Sinon, les savoir-faire sont valorisés en poursuivant, par exemple, une formation diplômante. Apprendre, pratiquer et s’engager : le parcours professionnel idéal ne se rêve pas, il se vit !

En savoir plus

S’informer pour mieux s’orienter

Pour voir plus loin et y voir plus clair en matière d’orientation, la Région a crée Orient’Est. Information sur les métiers, formations existantes, filières d’avenir, perspectives d’emploi, etc. la plateforme propose des solutions et débouchés pour tous les profils.

Engagés pour s’épanouir

Concernés et engagés les jeunes d’aujourd’hui doivent avoir toutes les cartes en main pour préparer l’avenir. Tout au long de leur parcours, la Région les accompagne et les sensibilise sur des sujets aussi variés que l’égalité, la tolérance, le sport, la précarité menstruelle. Et pour leur permettre de profiter à fond de leur jeunesse, la Région leur a dédié Jeun’Est, au programme : bons plans, accès au logement, orientation, etc.

Télécharger le dossier de presse

L’article Rentrée scolaire : accélérer la transformation écologique des lycées est apparu en premier sur GrandEst.



La Région Grand Est s’engage à ce que la collecte et le traitement de vos données, effectués à partir des sites jeunest.fr, soient conformes au règlement européen sur la protection des données et à la loi « informatique et libertés » modifiée en 2018.

Les informations recueillies à partir de ce formulaire sont nécessaires à l'instruction de votre demande. Elles sont enregistrées et transmises aux services de la région Grand Est ou de ses sous-traitants en charge de son traitement.

Vous disposez de droits Informatique et Libertés sur les données vous concernant, que vous pouvez exercer en contactant le délégué à la protection des données de la région Grand Est.