Philippe Zappadu (lauréat Expériences de Jeunesse en 2018) se lie au monde créatif lorsqu’il commence à étudier l’ébénisterie auprès de l’atelier Pierre Joussot & Fils qui travaille avec des designers reconnus. Cette expérience l’encourage à poursuivre ses études dans le design d’objets puis dans le design social. Il renforce ensuite ses compétences auprès d’un laboratoire de fabrication de décors d’escape game ainsi qu’au sein du musée d’art moderne de Strasbourg – pour un projet de traduction de l’image en une expérience polysensorielle à destination des personnes atteintes de cécité.
Souhaitant continuer sur la voie du design, Philippe et son ami Jésus Baptista partent en 2019 sur le voilier Atka (association créée par l’explorateur François Bernard pour faire découvrir les régions polaires) pour une résidence artistique au Groenland au sein de laquelle se concrétise leur projet de création autour de la lumière des aurores boréales.
De là, est née une installation artistique sous le nom d’Arsaneq (v.2) : un monolithe de glace qui enferme en son cœur une aurore boréale. Aujourd’hui âgé de 25 ans, Philippe compte également à son actif le court-métrage Eau, métal, lumière – sorti en 2021 – qui revient sur leur expédition.
Le porteur de projet s’appelle Eric Lascar, il a 29 ans et vient de Strasbourg. Il s’est d’abord orienté vers un parcours scientifique en obtenant sa licence de Chimie, puis son Master en Sciences de l’environnement. C’est après l’obtention de son Doctorat en Sciences de la Terre, qu’il a démarré son projet de web-série/documentaire.
Passionné par l’environnement, la randonnée et la photographie depuis un long moment, la web-série « Ciel mon bivouac » est sa première réalisation. Il y partage son projet de marche en autonomie au sein des Pyrénées ; un condensé de paysages époustouflants, de rencontre et de courage. Il espère poursuivre sa websérie dans l’avenir, en partageant notamment son futur projet de tour du monde à la marche.
Durant son aventure en 2020, il a rencontré de nombreuses difficultés liées aux aléas de la randonnée : le froid, le terrain, …. Une fois le projet réalisé, la difficulté réside dans la faculté à se faire une place dans le milieu des films d’aventures.
La subvention Expériences de Jeunesse, qu’il a connu grâce au bouche à oreille, lui a permis de financer une partie du matériel vidéo, lui offrant dès lors, une production de meilleure qualité avec l’utilisation d’un drone et d’un objectif plus performant.
Vous retrouverez sur sa chaine Youtube l’intégralité de la web-série.
Article rédigé par les Volontaires en Service Civique accueillis à la Région Grand Est.