Emma est volontaire en Service Civique à la Région Grand Est. Arrivée en janvier 2022 au sein de la Direction de la Culture, du Patrimoine et de la Mémoire, elle est « Ambassadrice court-métrage ».
Du 28 janvier au 5 février, a eu lieu l’édition 2022 du festival international du court métrage, à Clermont Ferrand. La Région Grand Est y était présente, pour promouvoir les films qu’elle a soutenus. Accompagnée de l’équipe de la Direction Culture, Emma a donc pu se rendre en Auvergne, pour assister à cet événement.
Le Festival propose à la fois la diffusion de courts métrages et des temps de rencontres entre cinéastes, producteurs, acheteurs et diffuseurs de films.
Tout au long du festival, Emma a donc pu bénéficier d’une grande liberté en allant de projections en projections, malgré un programme très dense : « Il y a beaucoup plus de court-métrages qu’on ne le croit, et je pense que c’est un format qui va gagner de l’importance au fil des années, parce que ça commence vraiment à se développer. Et le fait qu’un festival du court-métrage existe comme, je pense que ça permet aux gens de se rendre compte de tout ce qu’on peut faire dans un format court. ». Son court-métrage préféré a été : Trois grains de gros sel
Emma a également pu participer à plusieurs réunions qui rassemblaient producteurs et cinéastes, très souvent organisées dans un format informel pour favoriser des échanges créatifs !
Dans le cadre de ces réunions, Emma a enfin eu l’opportunité de présenter à ces interlocuteurs, son propre projet de court métrage ! : un conte macabre, s’inspirant de l’expressionisme allemand (sa représentation la plus connue est probablement le cri d’Edward Munch, mais pour le cinéma il s’agit plutôt de Nosferatu le vampire ou Le cabinet du docteur Caligari). Pour elle l’esthétique et l’atmosphère sont une part importante voir prépondérante de son projet. Le scénario part d’un questionnement simple : quel effet cela fait-il, de ne pas savoir sourire ? Lucille, jeune chanteuse en devenir, ne sait pas sourire. Et ce n’est pas faute à son entourage d’avoir essayé de la dérider. Lucille ne sait pas sourire, et elle doit y remédier… mais comment apprendre à s’accepter quand la société nous pousse à nous transformer pour plaire ?

Emma a su tirer profit de l’événement, en tant que spectatrice et en tant que jeune cinéaste. C’était « un festival de haut level » selon ses propres mots, tant les courts métrages étaient professionnels et bien montés.
N’hésitez pas à rester connectés aux news cinéma, et à attendre le prochain article concernant les festivals cinéma auxquels Emma participera !
Article rédigé par Mathilde Marchal, Volontaire en Service Civique au sein de la Région Grand Est.