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#ENSERVICECIVIQUE La Gazette verte 9 - Alternatives à l’agriculture intensive - JEUN'EST
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#ENSERVICECIVIQUE La Gazette verte 9 – Alternatives à l’agriculture intensive

Gazette Verte 9

#ENSERVICECIVIQUE La Gazette verte 9 – Alternatives à l’agriculture intensive

#ENSERVICECIVIQUE La Gazette verte 9 – Alternatives à l’agriculture intensive 2560 1920 Julie WEISHARD

Comme vous avez pu le voir dans la dernière gazette verte les agriculteurs connaissent une période difficile. Leurs conditions de vie se dégradent, et leur travail est de plus en plus dévalorisé.
D’un autre côté, l’agriculture intensive est très polluante. Elle use nos sols, dégrade la biodiversité et est très consommatrice en eau et en énergie fossile.

Attention !! Dans cet article je ne compte pas discréditer les agriculteurs conventionnels. Ils n’ont souvent pas le choix de faire autrement. Je tente juste de proposer des alternatives aux consommateurs que nous sommes.

Le problème de l’agriculture conventionnelle

Comme vous avez pu le voir dans le précèdent article de la Gazette verte notre agriculture industrielle pose un certain nombre de problèmes. Ce système qui exerce une pression importante sur les agriculteurs n’est pas sans impact sur l’environnement. Les labours à répétition et l’épandage de produits phytosanitaires (insecticide, fongicide…) provoquent un appauvrissement des sols.
En effet les labourages trop profonds détruisent le milieu de vie des habitants du sol (vers de terre, insectes, bactéries…). De plus les produits phytosanitaires tuent également cet écosystème souterrain. On peut également ajouter à ceci le tassement du sol dû à la circulation des véhicules agricoles, ce qui diminue la respirabilité et l’oxygénation de la terre.

Cet appauvrissement des sols entraine la création d’un cercle vicieux pour l’agriculture conventionnelle. En effet plus les sols sont pauvres, moins les cultures sont bonnes, et moins les cultures sont bonnes plus il faut de produit phytosanitaires. Enfin, plus il faut de produits phytosanitaires, plus les sols sont pauvres. C’est un cercle vicieux. Il existe pourtant des alternatives à cette forme d’agriculture.

Un retour vers une agriculture plus raisonnée

L’agriculture biologique est un mode de production respectueux de l’environnement qui respecte les plantes, les animaux, les hommes et leurs cycles de vie. Cette forme d’agriculture n’utilise pas de produits chimiques, ni d’OGM et est pensée sur le long terme.
Cette forme d’agriculture respectueuse de l’environnement à de nombreux bienfaits : maintien de la biodiversité, développement de paysages de bonne qualité, amélioration de la richesse du sol et de sa stabilité, amélioration de la qualité de l’eau et de l’air,…


Résumé en 6 points :

  • L’agriculture biologique n’utilise pas de produits phytosanitaires
  • Récolte les végétaux à maturité pour optimiser leurs qualités gustatives et nutritionnelles
  • Utilise uniquement des fertilisants naturels (pas d’engrais chimiques)
  • Pratique le désherbage mécanique, thermique ou manuel
  • Protège la biodiversité de la faune et de la flore pour un meilleur équilibre des écosystèmes
  • Elève les animaux en respectant leurs besoins physiologiques et en pratiquant le lien au sol (production d’un certain pourcentage d’aliments sur la ferme)


Mais les produits bios restent cependant en moyenne entre 20% et 30% plus chers que les produits issus de l’agriculture conventionnelle. Ceci est dû à différents facteurs.
C’est un processus qui demande plus de temps, de main d’œuvre et d’espace. En effet se passer des produits phytosanitaires nécessite une plus grande implication de la part des agriculteurs (désherbage mécanique, compostage, soins aux animaux…), ceci demande plus de temps et parfois des moyens humains supplémentaires. Pour permettre aux sols de vivre une vie saine cela nécessite de pratiquer une rotation des cultures et la jachère. De plus pour veiller au bien-être animal il faut des prés et des pâturages dans lesquels les animaux peuvent circuler.
Les rendements de l’agriculture biologique sont bien souvent moins élevés que ceux de l’agriculture conventionnelle.
L’agriculture biologique reste minoritaire. Les couts de transports et de stockage sont donc plus élevés faute d’économies d’échelle. A ceci s’ajoute le coût de la certification, il faut en effet que tous les intervenants, de la filière du producteur au distributeur, soient certifiés bio.
De plus l’agriculture biologique reste moins subventionnée par les pouvoirs publics.

Mais nous on fait comment pour s’assurer que l’on achète bien un produit bio ?
Pour ce qui des denrées alimentaires, deux labels font office de référence : AB (agriculture biologique) en France (il est optionnel) et la feuille étoilée sur fond vert en Europe.
Pour ce qui est des produits de beauté, d’entretien ou textiles, ceci reste plus flou. En effet chaque secteur réalise sont propre cahier des charges.

La permaculture

La permaculture est une méthode d’agriculture maraichère biologique, qui s’inspire de la nature. Ce système « ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible. » (Wikipédia)

Le concept de permaculture ne se limite pas à l’agriculture. C’est cependant cette facette que nous allons développer aujourd’hui. Les techniques permacoles s’adaptent selon le climat et les territoires. Cependant nous pouvons identifier des principes communs à la plupart des exploitations en permaculture.
Tout d’abord, on vise une efficacité énergétique. Ceci s’illustre par différentes choses. On évite le travail inutile : le sol n’est pas travaillé, on zone les productions selon le travail qu’elles nécessitent. On valorise les services rendus par les écosystèmes. Les déchets deviennent des ressources (composts, paillage, alimentation pour les animaux).
On s’inspire de la nature et notamment de la forêt. En effet, les écosystèmes naturels sont largement plus productifs que n’importe quel système agricole humain. Une forêt naturelle est en moyenne 2 fois plus productive qu’une exploitation agricole.

Pour finir, comme dans la nature, on utilise l’association des cultures. Cela permet que les plantes se protègent les unes les autres et une plus grande diversité. Et comme tout le monde le sait la diversité c’est la santé.

Tous acteurs du changement

Et si on devenait des consom’acteurs ?

Vous pouvez adhérer à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Ce système vous permet de soutenir un producteur local, qui vous fournira une fois par semaine un panier des récoltes de la semaine. Vous contribuez ainsi à la protection de l’environnement en consommant des produits de saison et locaux. Et vous permettez à un agriculteur de vivre décemment de son travail.

Acheter des produits bio.

Comme vous l’avez vu les produits bio sont plus respectueux de l’environnement, de plus il sont plus nourrissant. Alors certes c’est plus cher mais vous ferez du bien à votre corps il vous remerciera. Vous pouvez également vous rendre sur les marchés, vous pourrez ainsi acheter directement vos produit au producteur et contrairement à ce que l’on pense le plus souvent c’est moins cher que d’aller au supermarché.

Green Guérilla

Plus le temps de rigoler c’est le moment de s’impliquer. Une des manière de se réapproprier notre environnement urbain et de le rendre plus vert c’est la green guérilla. 

L’idée de cette luttes est de se réapproprier la ville en y apportant plus de verdure. On occupe ainsi les friches urbaines le bord des trottoirs et des routes. On y créé des potager partagés, créateurs de lien social. On plante des fleurs et des plantes qui favorisent la biodiversité. On installe des hôtels à insectes et des nids d’oiseaux pour les inviter à revenir au cœur de nos villes. Enfin tout un programme vers une ville plus verte et plus respirable. Alors à vos pelles, vos râteau et bombes a graines et réappropriez vous  votre quartier.

Article rédigé par Stanislas Gielec, en Service Civique à la Région Grand Est





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