Parce que plus de 10% de la population féminine des 15-29 ans se retrouve en situation de précarité menstruelle, la Région a décidé d’agir en lançant une expérimentation dans 50 lycées du Grand Est : l’installation de distributeurs et l’approvisionnement des infirmeries en protections périodiques gratuites. 20 000 lycéennes sont ainsi potentiellement concernées.
La précarité menstruelle, c’est quoi ?
La précarité menstruelle, c’est ne pas avoir les moyens d’acheter des protections périodiques et des produits d’hygiène pendant ses règles ou devoir faire un choix avec d’autres achats de première nécessité. Au lycée notamment, le problème est devenu flagrant.
La lutte contre la précarité menstruelle constitue à la fois un enjeu de santé publique, d’égalité entre les genres et d’égalité des chances, de justice sociale et d’éducation.
50 établissements pilotes
L’opération de lutte contre la précarité menstruelle dans les lycées du Grand Est a vu le jour sous l’impulsion des jeunes des Conseils académiques de la vie lycéenne (CAVL) et du Conseil régional des Jeunes (CrJ) qui ont demandé aux élus du Conseil régional la mise à disposition gratuite de protections périodiques pour toutes les lycéennes du territoire.
La Région a donc proposé une expérimentation au cours de l’année scolaire 2021-2022. Elle est menée au sein d’un panel représentatif de 50 lycées des trois académies de la région, en collaboration avec des professionnels de l’Éducation nationale.
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