Pour permettre aux acteurs publics de supporter les dépenses à venir liées à l’entretien du réseau de fret ferroviaire, la Région fait évoluer ses mesures destinées à sa modernisation. En effet, elle a déployé en 2018 un dispositif d’intervention volontariste pour accompagner la régénération du réseau : le CAPFRET. Il permet d’accompagner les projets de pérennisation et de modernisation des lignes spécifiques au fret, à hauteur de 33,33 % du montant des travaux d’investissement, avec un plafonnement fixé à hauteur de 3 millions d’euros maximum par ligne. Pour la période 2022 – 2028, ce sont plus de 171 millions d’euros à engager, dont 111 millions d’ici à 2024.
Le fret, un atout
Alternatives au transport routier de marchandises, les lignes dédiées au fret constituent un réseau nécessaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à plus de sobriété énergétique. Avec plus de 450 km de lignes en activité, le Grand Est présente le réseau capillaire fret le plus étendu de France, soit 15 % du réseau national, et le plus dynamique avec un quart des tonnes transportées à l’échelle nationale. Son fort potentiel de développement en fait une réelle opportunité pour le territoire.
Convaincue de l’attrait du ferroviaire pour le transport de marchandises, la Région est déterminée à maintenir et à développer le fret sur les lignes Grand Est. D’une part pour soutenir les activités industrielles et les emplois qui y sont liés et d’autre part, pour limiter le report vers la route et encourager les entreprises du territoire dans leur performance environnementale.
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